Depuis quelque temps, la nuit quand je ne dors pas, je pense à tous les différents évènements que j’ai vécus et je me dis : pourquoi ne pas écrire et expliquer toutes ces étapes de ma vie.

C’est en janvier 2001 que je commence à rédiger un manuscrit. J’ai à ce moment-là 71 ans, ce qui fait que beaucoup de souvenirs s’accumulent dans ma mémoire qui, hélas connaît quelques défaillances.

Beaucoup de personnes, mais surtout des personnalités comme les artistes ou les hommes politiques, écrivent leur biographie souvent dans un but publicitaire ou financier. Alors pourquoi pas un simple citoyen comme Jacques Arbelaiz ?

Ce récit ne sera pas une biographie au sens habituel, car je ne suis pas un écrivain et je ne vois pas l’intérêt de relater toutes les banalités qui se sont déroulées pendant 70 ans. Je pense simplement décrire quelques étapes importantes et particulières que j’ai vécues, et que je vais présenter par thèmes à peu près chronologiquement.

Je ne sais pas si je terminerai ce recueil de souvenirs que je commence à taper le 11 octobre 2004, et je ne sais pas non plus qui le lira. Peut-être personne, mais j’aimerais que cette lecture soit utile et instructive à ceux ou celles qui me liront, je pense d’abord aux générations de ma descendance. Comme je suis automatiquement le descendant de générations précédentes, je vais dans le premier chapitre écrire ce que je connais de mes origines familiales.

Je vais m’efforcer au cours de ce récit de décrire et raconter les changements survenus dans la façon de vivre pendant la période concernée. Par exemple dans le commerce, le travail, les loisirs, les moyens de déplacement, les métiers disparus ou très rares, l’évolution de la vie quotidienne, etc.…

Le plus important historiquement de la période dont je vais parler, c’est bien sûr la guerre de 1939 à 1945. Tous les gens de ma génération et nos parents disent toujours pour se situer : avant la guerre, ou après la guerre. Ces années exceptionnelles ont laissé des souvenirs inoubliables. Heureusement tout laisse à penser que ces événements ne se reproduiront pas (en Europe), et que je suis la dernière génération à avoir connu les horreurs d’une guerre en France.

Je vais aussi consacrer deux chapitres, pour expliquer comment un simple ouvrier tôlier a réussi à devenir « cadre » dans une grande Société, ce qui maintenant doit être impossible.

Depuis un an, grâce à mon fils Daniel, je m’initie aux arcanes de l’informatique, ce qui me permet avec Word, de pouvoir transcrire à peu près correctement le manuscrit qui n’est pas encore tout à fait terminé.